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notre philosophie

Dans notre vie de tous les jours, dans la culture en général, c’est la vue qui gouverne le royaume des sens. L’ouïe s’y ajoute ensuite. Pourtant ce n’était pas toujours pensé ainsi. Pour Aristote c’est l’odorat qui était le sens noble, et le toucher - le seul sens vital. Car nous pouvons survivre sans la vue ou l’ouïe, mais l‘incapacité de détecter le chaud et le froid, le lisse et le tranchant qui se passe à travers le toucher, serait mortel pour nous. Pourquoi donc la vue, et à un certain degré l’ouïe, continue d’être un sens dominant dans notre culture, dans notre inconscient et dans notre rapport au monde? Le projet Démocratie sensorielle questionne cette hiérarchie des sens. Il propose un modèle utopique où chaque sens a une importance égale, qui prend en compte et englobe toutes les différences sans les hiérarchiser, sans mettre de rapport de pouvoir entre elles. Dans ce monde, il y a plusieurs perceptions sensorielles qui co-existent sur un pied d’égalité. De même qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les perceptions sensorielles diverses, elle n’existe pas par rapport à d’autres différences, entre les identités de nous toutes et nous tous - entre les personnes de différentes couleurs de peau, différents sexes, différents âges, etc. Les perceptions sensorielles constituent l’une de ces maintes variétés.

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Et si on imaginait un monde où tous les sens seraient différents de nature mais égaux en valeur. Un monde où tous les êtres vivants communiqueraient par l’ensemble de leurs sens:
l’odorat, la vue, le toucher, l’ouïe, sans en privilégier aucun.  
Que ferions-nous si ce monde était le nôtre?

2020 Démocratie Sensorielle

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